Qui suis-je ?

Cabinet de psychothérapie : Bédarieux, Béziers et en ligne.


Infirmière de profession, je pratique la psychothérapie ( = psychopraticienne) et j’exerce en cabinet au Poujol-sur-Orb (Hérault, 34).
Je me suis formée à la psychothérapie – en Approche Centrée sur la Personne (ACP, selon Carl Rogers) – à l’IFRDP (2013 à 2019).

L’IFRDP est habilité pour la formation à la psychothérapie, accrédité par la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse) et par l’EAPTI (European Accredited Psychotherapy Training Institute). C’est une formation longue (5 ans), sérieuse et de qualité, qui donne l’accès direct au CEP (Certificat Européen de Psychothérapie).
L’IFRDP est un institut de formation privé : je ne suis ni psychiatre, ni psychologue.

Je me suis également formée à la Communication NonViolente (auprès de Thomas d’Ansembourg).

Je propose, depuis 2014, des entretiens d’aide et d’accompagnement psychologique.

Je suis supervisée mensuellement par un superviseur individuel, et je vis très régulièrement des temps de co-vision ou inter-vision avec mes collègues : rester vigilante en permanence à proposer un accompagnement de qualité est une de mes priorités.


Comment suis-je arrivée à pratiquer la psychothérapie ?

Infirmière depuis 2007, j’ai découvert Carl Rogers en 2004. Depuis cette « rencontre », qui m’a profondément touchée, je souhaitais devenir « psy » !

J’ai pratiqué, avec une très grande joie, mon métier d’infirmière jusqu’en 2014, en exerçant principalement à domicile – peut-être y étais-je plus facilement « Centrée sur la Personne » ?

J’ai eu l’opportunité de travailler, près de deux ans (2008-2010), en Nouvelle-Calédonie, à l’hôpital de Nouméa, puis au dispensaire de Canala, un petit village de brousse sur la côte Est. Cette année à Canala a été une expérience fondatrice pour moi : ce fut une expérience professionnelle intense et variée, enrichie par la rencontre avec les Kanak.

En Kanaky, j’ai re-découvert ce qui est essentiel pour moi : la passion pour les relations humaines et la rencontre avec le monde l’autre (avec les Kanak et leur culture si différente de la nôtre, j’ai été comblée ! ) ; une vie quotidienne proche de la nature et la spiritualité.

Soignante, j’ai toujours eu à cœur d’être attentive à ma qualité de présence et d’écoute lors des visites et des soins aux patients. Être en relation avec les patients était pour moi vraiment l’essentiel de mon travail : la qualité de la relation est primordiale et déterminante pour les soins ; elle conditionne la guérison.

C’est pour cela que j’ai commencé une formation à la Communication Non-Violente en 2006 et j’ai poursuivi cette formation auprès de Thomas d’Ansembourg en 2011-2012.

Entre 2010 et 2012, j’ai suivi la formation FEVE (Formation et Expérimentation au Vivre-Ensemble) : une formation théorique et expérimentale, où j’ai eu l’occasion d’approfondir la connaissance de soi (de moi !), la qualité d’être en relation, la Communication Non-Violente (avec Thomas d’Ansembourg), la gestion du pouvoir et des conflits et la dynamique de groupe (avec l’IECCC) et la dynamique de projet collectif avec Eric Julien, de l’École de la Nature et des Savoirs… autant vous dire que ce fut intense !


Ainsi, à travers une expérience professionnelle riche et un parcours de formations variées, je me suis peu à peu dirigée vers la thérapie, et depuis 2014, je propose de vous accompagner… et traverser vos difficultés psychologiques, qu’elles soient personnelles ou relationnelles (couple, famille, travail…).


Envie de me rencontrer d’un peu plus près ?

Devenir thérapeute (soignante) ? Une vocation ? Un hasard ? Un choix ?
Suis-je devenue soignante uniquement grâce à toutes ces formations faites (énumérées ci-dessus) ? Non… Bien entendu, ce ne sont pas uniquement ces formations qui ont fait de moi une soignante… Il me semble bien que c’est la Vie (les hasards ? Dieu ? les étoiles ?…) qui m’a guidée sur ce chemin… Expériences de vie et formations se tissent pour faire de moi la personne (et donc la thérapeute) que je suis…

Petite fille, j’ai grandi dans une famille, avec un papa malade (sclérose en plaque, une maladie dégénérative) et je l’ai vu s’affaiblir au fur et à mesure des années d’hospitalisation (1 béquille, puis 2, puis un fauteuil roulant… ) : mon père est décédé alors qu’il n’avait que 49 ans (et j’avais tout juste 22 ans).
La maladie de mon père était un secret de famille, un tabou, nous n’en parlions pas (j’appris seulement lorsque j’étais au lycée, que mon père avait une sclérose en plaque) : des sentiments de honte et de fatalité planaient…
J’ai toujours perçu ma mère comme une infirmière, malgré elle… Elle a pris soin de son mari et de ses enfants du mieux qu’elle a pu. C’était une femme accueillante et souriante : elle travaillait comme employée de mairie et a toujours été très attentive et à l’écoute du public. Ma mère s’est quasiment « sacrifiée » pour sa famille : elle aussi développait une maladie, secrètement, sans rien dire pour ne pas nous accabler… Elle est décédée jeune, à 53 ans, j’avais 27 ans.

Voilà un peu le terreau qui a fait de moi une thérapeute, au départ un peu malgré moi. Je ne voulais pas être soignante : mes rêves de petite fille était d’être peintre, accordéoniste, danseuse et touriste !
Je n’ai jamais perdu mon élan pour les couleurs, la danse, la musique et les voyages… Cela m’anime et me nourrit… C’est d’ailleurs à travers les voyages – et les rencontres – que j’ai pris conscience des qualités humaines développées en grandissant dans cette famille : accueil, attention, écoute, empathie, élan pour le bien-être de mon prochain… Et c’est au retour d’une année de voyages et de rencontres, que j’ai vraiment choisi, consciemment, de devenir infirmière… Puis, le chemin vers la psychothérapie s’est ouvert, avec plus ou moins d’évidence (parsemé de doutes, toujours questionnés…).

La Vie, bien que je la bénisse chaque jour, n’a pas toujours été douce avec moi (comme avec chacun.e, je ne me sens pas victime), et chaque épreuve traversée (en conscience, accompagnée par un psychothérapeute, et éclairée ensuite par ma formation à la psychologie) s’est avérée un dépassement de soi, l’opportunité d’un changement et l’ouverture vers plus grand : chaque difficulté traversée m’a grandie… C’est, de part mon expérience, et confirmée par ma formation, profondément convaincue de cela, que je suis capable aujourd’hui de vous accompagner sur votre chemin…

Il me semble avoir développé des compétences suffisamment solides pour vous accompagner à traverser des difficultés telles que :
– deuils difficiles (je me suis par ailleurs formée à l’accompagnement des deuils par l’ACP),
– maladies graves (que vous soyez touchés personnellement ou l’un de vos proches),
– difficultés de couple (oh combien expérimentées et… traversées),
– secrets de famille (dont les difficultés liées à des attouchements ou viols),
– difficultés au travail et reconversion professionnelles (ou difficultés scolaires et d’orientation pour les ados),
– et je serai touchée d’accompagner tout questionnement existentiel fondamental sous-jacent (tels que la solitude, la mort, la liberté, le sens (ou l’absence de sens) de la Vie…)
Au plaisir de vous rencontrer…